presse récente ( extraits )



http://corrigeur.be/luc-baba-comedien-ecrivain/

http://www.skolo.org/spip.php?article1470




Les sept meurtrières du visage

http://www.babelio.com/livres/Baba-Les-sept-meurtrieres-du-visage/548789

http://voyageentreleslignes.wordpress.com/2014/02/17/les-sept-meurtrieres-du-visage-luc-baba-2013/

http://www.christianwery.be/article-les-sept-meurtrieres-du-visage-luc-baba-122040129.html

http://www.20minutes.fr/livres/1332974-20140325-les-sept-meurtrieres-visage-luc-baba-chez-luce-wilquin-avin-belgique

http://monsalonlitteraire.blogspot.be/2014/04/les-sept-meurtrieres-du-visage-luc-baba.html

http://www.antipode.be/blog/litterature/2013/12/les-sept-meurtrieres-du-visage-luc-baba-luce-wilquin-2013/

Interview : le mystère curtius ( vivacité ) :

http://new.lucpire.eu/2013/11/28/linterview-de-luc-baba-sur-vivacite/

http://www.entre-temps.be/mystere-curtius-luc-baba-ed-luc-pire/


bel article sur la biographie de Brel ( Jacques Brel, vivre à mille temps )
http://bibliocosme.wordpress.com/2013/07/27/jacques-brel-vivre-a-mille-temps/

à propos de la biographie sur Chaplin :


http://www.paperblog.fr/7053324/charlie-chaplin-l-enchanteur-du-cinema-comique-luc-baba-pauline-sciot/

http://bouquins-de-poches-en-poches.blogspot.be/2014/03/charlie-chaplin-l-enchanteur-du-cinema.html


http://www.lalibre.be/culture/livres/article/371923/le-charme-a-partir-des-mots.html


http://journal.fibbc.be/article.php3?id_article=275


http://www.lalibre.be/actu/gazette-de-liege/article/301669/l-homme-aux-trois-casquettes.html

Sous le silence de Ramsgate.
C'est un beau petit livre, avec des photographies de Valérie Adams-B et des textes de Luc Baba et Pascal Martin. Ramsgate : une des portes de l'Europe, un cul-de-sac. Les images nous la décrivent, dans une gamme de tons douce, harmonieuse. Elles n'ont pas le ton du "reportage". On peut même les trouver "détachées". Les textes les éclairent.

Ville de grillages, où le brouillard aussi a le goût de fer et de rouille.
Hautes mâchoires de cerbères.
Et tous les regards plantés à leur fenêtre portent un mirador.
Tous.
Un mirador désarmé.
Les uns prient Dieu, les autres la police.
Attente, lieux incertains, temps suspendu. Ombres errantes. La solitude. Celle que vivent tous ceux qui, dans le grand tourbillon migratoire, se retrouvent prisonniers d'une ville, d'un pays, d'une situation qu'ils ont acceptée parce qu'il n'y en avait pas d'autre. Certes, ce n'est Ceuta, Sangatte, ou Calais. C'est juste une porte d'entrée, ou de sortie. Le temps y est suspendu. Les images - le sable, les vagues, les bateaux à quai - cachent des sentiments contradictoires. La peur et la solitude pour les uns, la crainte du droit à la libre circulation chez les autres ! Le temps des migrants existe depuis toujours. Depuis mille ans, dix mille ans. Pour ceux qui le vivent aujourd'hui, de part et d'autre, c'est un choc. Inévitable, comme le juste partage.
C'est un grand marché d'humains
parlant des langues très vieilles, avec la gorge sèche.
Et un bruit. Jusque dans le crissement des pages d'un journal.
Trente encore se sont noyés.
Georges Vercheval
Information :
Sous le silence de Ramsgate. Valérie Adams-B. Textes (fr.) de Luc Baba