mardi 26 novembre 2013

  1. Je viens de rencontrer la classe d'une petite afghane, en compagnie de Marion Dionnet. La môme souhaitait que ses camarades entendent l'histoire de Paco. Ils l'ont plus qu'entendue. Ils ont applaudi l'histoire, mais la gamine aussi. Un projet se met donc en place, au coeur de cette école impliquée. Elle a peur, cette enfant, et sa petite soeur, qui ferait fondre les pôles, peur depuis un an, et elles ne sont pas seules en souffrance. Ils sont si nombreux, ces enfants exposés au sabre de l'expulsion, de la politique barbare. J'en ai le cœur déchiré. Je l'aurai toujours. Je n'ai pas fini d'écrire pour eux, et de me savoir sans autre force que les mots. Je n'ai pas fini de me réjouir pourtant de ne pas être seul à rêver d'autre chose, d'humanité, à en rêver et à tâcher de vivre pour elle, pendant que tant d'autres applaudissent Maggie. Par ignorance.

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